Alors que le prix, le manque d'originalité ou de finition des jeux sont souvent invoqués pour justifier le piratage, l'exemple de World Of Goo est intéressant à plus d'un titre. Le jeu de 2D Boy est effectivement développé par une petite équipe d'indépendants, il est original, bien fichu et se trouve être commercialisé à tout petit prix (20 dollars). De plus, il n'est gâché par aucun système de protection « lourdingue » et intrusif : on voit donc mal ce qui pourrait justifier le piratage de ce jeu.
Que les acheteurs se rassurent cependant, Ron Carmel précise que les ventes sur WiiWare, Steam et via le site officiel sont bonnes. Il n'est donc pas question de banqueroute... pour le moment !
Mise à jour : si l'on en croit Kyle Gabler, partenaire de Ron Carmel, le chiffre de 90 % de piratage aurait été obtenu en faisant des relevés des adresses IP connectées au moins une fois aux serveurs de classement. Gabler précise qu'il ne s'agit donc que d'une estimation, mais qu'elle confirme des observations effectuées pour de nombreux autres jeux.