Au mois d'octobre, l'éditeur de jeu Atari avait accusé un couple d'Anglais d'avoir illégalement téléchargé le jeu Test Drive Unlimited au travers d'un logiciel peer-to-peer. Dans sa stratégie de lutte contre le piratage, et afin de vérifier la culpabilité du couple, Atari avait travaillé avec les experts de la société Logistep, spécialisée dans l'analyse des adresses IP.
Les accusés, qui ont toujours clamé leur innocence, reçurent une lettre les menaçant de porter l'affaire au tribunal s'ils ne réglaient pas une amende. Seulement à ce jour, la culpabilité du couple n'a toujours pas été prouvée et tout porte à croire que la connexion Internet des accusés a été mise à mal par une personne tierce.
Faute d'éléments pouvant soutenir la thèse du piratage, Atari a donc demandé aux avocats du cabinet Davenport Lyons de se retirer du procès. Cependant, pour l'éditeur, ce ne serait qu'une bataille de perdue : « en ce qui concerne le partage de fichiers, nous conserverons toujours le droit de protéger notre liberté individuelle des actes illégaux de piraterie et de copie. Bien que nous ne travaillons plus avec Davenport Lyons, nous poursuivons notre travail auprès de conseillers légaux afin de protéger nos droits. ».
Cependant, il ne s'agit pas de la première bataille de perdue par Atari. Peu de temps avant, le couple écossais Gill et Ken Murdoch, respectivement âgés de 54 et 66 ans, avait été accusé d'avoir téléchargé le jeu Race 07, puis rapidement innocenté par la suite.