Une grande partie de la population britannique s'était effectivement retrouvée dans l'impossibilité de contribuer à l'encyclopédie collaborative Wikipedia tout entière le week-end dernier, suite au blocage d'une seule de ses pages par l'IWF, un organisme chargé de filtrer au nom des fournisseurs d'accès à internet l'accès à certaines pages.
Sous la pression de la Fondation Wikimedia qui gère l'encyclopédie libre, arguant que l'image, en dépit des polémiques qu'elle déclenche, n'avait été jugée illégale nul part dans le monde, l'organisme régulateur de l'internet anglais a décidé de se rétracter. Sue Gardner, directeur de la Wikimedia Foundation, s'est dit « reconnaissant » de la réaction rapide de l'IWF, insistant toutefois sur « la nécessité de transparence dans le fonctionnement » de cette dernière et d'autres organismes semblables.
Reste que les internautes britanniques ont découvert qu'à l'instar des chinois, leurs connexions étaient sous l'étroite surveillance de proxies transparents qui étaient susceptibles de censurer leurs connexions d'un moment à l'autre.