Le jour de son lancement le 20 novembre dernier, Europeana, la bibliothèque numérique du vieux continent, fut victime de son succès et dû fermer ses portes au bout de quelques heures. En effet, les serveurs auraient saturé sous la pression des 10 millions de requêtes par heure à travers monde.
Attendue depuis deux ans, Europeana fut créee dans le but de « préserver l'identité culturelle et le patrimoine de l'Europe » et selon Viviane Reding, la commissaire européenne chargée de la société de l'information et des médias, la bibliothèque devrait « dépasser dix millions d'objets culturels d'ici 2010 ».
Cette initiative vient confronter le projet Google Books Search lancé en 2004 et rassemblant plus de sept millions de livres numérisés ainsi que des objets culturels (photos, films, tableaux... ). En comparaison, pour Europeana, Viviane Reding avait annoncé le chiffre de dix millions pour 2010 avec un potentiel de 2,5 milliards d'ouvrages dans les bibliothèques européennes.
Hier soir, la bibliothèque est redevenue accessible mais un message informe le visiteur qu'en cas d'heure de pointe, le nombre de requêtes sera limité.