Bien qu'il n'ait pas déployé de plan de communication particulier pour l'événement, le canadien RIM a laissé savoir ces derniers jours que la barre des cinquante millions de Blackberry vendus a été dépassée dans le courant du mois de janvier. Un cap ô combien symbolique pour une série de smartphones qui, en décembre dernier, fêtait son dixième anniversaire.
En dix ans, RIM se félicite d'avoir su imposer sa marque comme une référence auprès de professionnels toujours plus mobiles. Partant de terminaux imposants et relativement froids, la firme a entrepris de se diversifier la mise au point de smartphones dotés de fonctionnalités multimédias et de fioritures diverses, à même de toucher un plus large public.
Dernier exemple en date, le Blackberry Storm, qui se serait déjà vendu à plus d'un million d'exemplaires aux Etats-Unis via l'opérateur Verizon. Aujourd'hui, le canadien revendique une présence dans 150 pays, via 425 opérateurs et partenaires de distribution. RIM affirme par ailleurs compter 21 millions d'abonnés à ses services mobiles, à qui il délivrerait chaque mois plus de 3 petabytes (375 Go) de données.
RIM, qui pour l'instant se targue d'avoir résisté aux conséquences immédiates de la crise financière, doit cependant faire face à une concurrence de plus en plus intense sur le marché des smartphones. Outre Apple et son iPhone, qui ont réussi à lui prendre la deuxième place aux Etats-Unis, la firme canadienne va devoir faire face aux offensives de Nokia, HTC ou Samsung, et à la montée en puissance de nouvelles plateformes comme l'Android de Google ou le futur WebOS de Palm.