En dix ans, RIM se félicite d'avoir su imposer sa marque comme une référence auprès de professionnels toujours plus mobiles. Partant de terminaux imposants et relativement froids, la firme a entrepris de se diversifier la mise au point de smartphones dotés de fonctionnalités multimédias et de fioritures diverses, à même de toucher un plus large public.
Dernier exemple en date, le Blackberry Storm, qui se serait déjà vendu à plus d'un million d'exemplaires aux Etats-Unis via l'opérateur Verizon. Aujourd'hui, le canadien revendique une présence dans 150 pays, via 425 opérateurs et partenaires de distribution. RIM affirme par ailleurs compter 21 millions d'abonnés à ses services mobiles, à qui il délivrerait chaque mois plus de 3 petabytes (375 Go) de données.
RIM, qui pour l'instant se targue d'avoir résisté aux conséquences immédiates de la crise financière, doit cependant faire face à une concurrence de plus en plus intense sur le marché des smartphones. Outre Apple et son iPhone, qui ont réussi à lui prendre la deuxième place aux Etats-Unis, la firme canadienne va devoir faire face aux offensives de Nokia, HTC ou Samsung, et à la montée en puissance de nouvelles plateformes comme l'Android de Google ou le futur WebOS de Palm.