A l'issue d'un comité exceptionnel, tenu jeudi dernier à Paris, le groupe NEC a finalement décidé qu'il procèderait à la fermeture partielle de son usine d'Angers. Dévolue à la fabrication de PC à destinations des entreprises, cette unité de production verra la suppression de 357 postes. Seule une petite équipe, de 28 personnes, restera en place, affectée à la branche serveurs, sur laquelle NEC dit vouloir se concentrer.
Jusqu'ici, l'usine d'Angers produisait environ 2000 ordinateurs, fixes ou portables, ainsi qu'une centaine de serveurs, chaque jour. Seule unité de production européenne de NEC, elle aurait accumulé 78 millions d'euros de pertes sur les trois dernières années.
Confronté, comme les autres grands groupes japonais de l'informatique et de l'électronique grand public, à l'important ralentissement de la demande, NEC a récemment dévoilé, au niveau mondial, un plan de restructuration qui, à terme, devrait concerner près de 20.000 de ses employés. Les salariés d'Angers devront avoir quitté le navire avant mi-2010, date à laquelle est planifiée la fermeture de l'usine.
« Les postes disponibles au sein du groupe seraient proposés aux salariés impactés. Ceux dont le licenciement ne pourrait pas être évité bénéficieraient d'importantes mesures d'accompagnement », a précisé la direction de NEC, dont les propos sont rapportés par l'AFP. Une promesse insuffisante pour les représentants syndicaux des concernés, qui appelaient vendredi à un rassemblement devant l'usine.