Introduit dès la seconde moitié du XXe siècle, le concept de « singularité technologique », bien connu des amateurs de science-fiction, décrit le moment où la civilisation humaine sera dépassée par les machines. L'intelligence artificielle (IA) dépassant les capacités de l'esprit humain. Une idée décriée, mais qui a inspiré la création de cette université à vocation interdisciplinaire (santé, nanotechnologie, IA*).
L'augmentation exponentielle de la puissance des ordinateurs et des réseaux optiques, combinée au développement de l'intelligence artificielle, des nanotechnologies et autres, va permettre d'extraordinaires transformations, explique le docteur Larry Smarr, professeur d'informatique et d'ingénierie à l'UCSD Jacobs et directeur de l'institut des télécommunications et technologies de l'information de Californie.
Pour aller plus loin : la Second Conference on Artificial General Intelligence du 6 au 9 mars à Arlington (Virginie) et l'European Conference on Philosophy and Computing (ECAP'09) du 2 au 4 juillet au campus UAB de Barcelone (inscriptions avant le 16 mars).
*Réseaux et systèmes informatiques, biotechnologie et bio-informatique, nanotechnologies, médecine, neurosciences et sciences de l'humain augmenté, intelligence artificielle, robotique et informatique cognitive, énergie et systèmes écologiques, espace physique et sciences politiques, droit et éthique, finances et esprit d'entreprise.
MAJ : Pour Jean-Michel Besnier, docteur en science politique, professeur de philosophie à l'université Paris-Sorbonne, chercheur au Centre de recherche en épistémologie appliquée (CREA) à l'École Polytechnique et auteur de « Demain les post-humains », cette école sur les NBIC (nanotechnologies, biotechnologies, informatique et sciences cognitives) est un temple pour les transhumanistes (Hybrides Homme/machine).