Aujourd'hui, vingt-six personnes accusées d'avoir piraté l'infrastructure des trois opérateurs français Orange, SFR et Bouygues Telecom ont été interpellées.
Selon les autorités, ces personnes ouvraient de nouvelles lignes téléphoniques sous de fausses identités et avec des informations bancaires incorrectes. Par la suite, un système informatique permettait de générer l'envoi massif de SMS invitant les destinataires à participer à des jeux par téléphone sur numéro surtaxer. Selon les opérateurs, le coût des préjudices s'élèverait à 8 millions d'euros.
Au mois d'octobre dernier, le secrétaire d'Etat, Luc Chatel a mis en place le 33700, un numéro sur lequel les mobinautes peuvent transférer les SMS indésirables. L'AFP rapporte que l'annonce de ces perquisitions a été faite à Lille, à l'ouverture du troisième forum international sur la cybercriminalité et en présence de la ministre de l'Intérieur, Michèle Alliot-Marie.
Les personnes arrêtées ont été placées en garde à vue dans différents commissariats de l'Hexagone.