Référence du logiciel de virtualisation, VMware lance sa nouvelle plateforme : VMware VSphere 4. La solution a été conçue « pour élargir l'approche de la virtualisation au stockage et au réseau », a souligné Reza Malekzadeh, directeur marketing produit VMWare EMEA, mardi lors d'un point presse chez VMware France.
Qualifié par ses promoteurs de « système global du centre de données » ou « d'OS du cloud », VMware VSphere 4 a été conçu pour une utilisation sur une infrastructure interne (centre de données du client) et/ou sur un nuage de serveurs externe (sur le centre de données du fournisseur de services, de l'hébergeur).
« On ne veut en aucun cas cantonner nos clients à tel serveur, tel système de stockage, tel système d'exploitation... Un exemple : aujourd'hui, VMware vSphere supporte 4 fois plus de systèmes d'exploitation (Windows, RHEL, SLES, Debian, Ubuntu, Solaris, FreeBSD, etc.) que Microsoft Hyper-V », a affirmé Lionel Cavallière, manager produit et centres de données chez VMWare EMEA. Par ailleurs, grâce aux travaux engagés entre Cisco et VMware, un équipementier peut désormais définir un switch réseau dans l'insfrastructure VMware.
VMware VSphere 4 aurait impliqué 1000 ingénieurs et près de trois ans de travaux. Avec sa nouvelle plateforme l'éditeur d'origine américaine entend « fédérer et faire tomber le maximum de barrières à l'adoption de la virtualisation. » En bref, la virtualisation consiste à faire fonctionner de multiples systèmes virtualisés sur un minimum de serveurs physiques. Outre l'argument de la réduction des coûts (moindre investissement dans le matériel), le nombre toujours plus important d'applications qui s'interfacent et la diminution des coûts énergétiques jouent également en faveur de la virtualisation. Les principaux concurrents de VMware, Microsoft (Hyper-V) et Citrix (XenSource), ne laisseront pas le champ libre à leur rival.
VMware VSphere 4 est proposé sous différents packs et tarifs. La solution est facturée à partir de 166$ par CPU (processeur) pour les PME.