En Grèce, la fronde vient de l'équivalent local de la Cnil, l'Autorité de protection des données personnelles, qui a annoncé lundi dernier sa décision : en l'attente de plus amples informations sur les conditions de conservation et d'utilisation des images prises au niveau des rues par les voitures de Google, elle « n'autorise pas le lancement des travaux de collecte d'images ».
Au Japon, c'est la hauteur des caméras panoramiques utilisées qui pose problème. Juchées à un mètre de hauteur, fixées sur le toit d'une voiture, elles se chargent de réaliser les images à 360° qui permettront ensuite aux internautes de visiter les villes sans bouger de chez eux. Problème : ces caméras seraient placées suffisamment en hauteur pour passer au dessus de certains murs ou franchir certaines fenêtres, et les images ainsi capturées dévoileraient jardins et intérieurs japonais. Face au tollé provoqué par la publication de ses premières images au Japon, le moteur de recherche a accepté de refaire ses prises de vue, en utilisant une caméra plus proche du sol.
Si la pilule Street View est plutôt bien passée en France, en dépit des remarques de la Cnil, tous ne voient pas les Google Cars d'un très bon oeil. Afin de devancer les problèmes, Google a dû prendre l'habitude de flouter les visages de passants et les plaques d'immatriculation des voitures, afin de limiter les éventuelles atteintes à la vie privée.