Un peu plus d'un mois après avoir racheté Virtual Iron, jeune pousse éditrice de logiciels de virtualisation de serveurs, Oracle aurait décidé de fermer l'entreprise et de ne conserver que la technologie, rapporte The Register.
Le webzine déclare s'être procuré une lettre à l'attention des revendeurs de la start-up dans laquelle Oracle aurait indiqué « suspendre le développement des produits Virtual Iron existants ainsi que la fourniture de commandes pour de nouveaux clients. » Par ailleurs, dans une seconde lettre, le groupe américain du progiciel et des bases de données aurait indiqué ne plus autoriser la vente de nouvelles licences Virtual Iron à qui que ce soit à compter du 1er juillet.
D'après un ancien collaborateur de Virtual Iron interrogé par The Reg, la jeune pousse compte 1500 revendeurs et jusqu'à 3000 clients à travers le monde, pour une moyenne de 500 à 1000 licences achetées par entreprise cliente. Oracle aurait assuré maintenir le support.
Enfin, Oracle conserverait la technologie Virtual Iron pour l'associer à sa propre solution de virtualisation de serveurs : Oracle VM. Les deux produits sont basés sur l'hyperviseur open source Xen. Les clients et partenaires de Virtual Iron auraient la possibilité de migrer vers la nouvelle solution intégrée, mais une telle intégration peut prendre des mois. On sait par ailleurs que Sun Microsystems, dont Oracle a fait l'acquisition pour 7,4 milliards de dollars, dispose de sa propre solution de virtualisation (Sun xVM). Ces outils entrent en concurrence avec les produits VMWare, Citrix (XenSource) et Microsoft (Virtual PC).