L'économie de demain sera « ou-vertement » technologique. L'idée qu'elle ai également à se « mettre au vert » commence parallèlement à s'imposer. C'est pourquoi 21 villes et territoires, dix entreprises et plusieurs organisations d'Europe et de la Méditerranée ont décidé de s'associer autour d'un projet de « cluster vert et connecté ». Reste à honorer cette initiative par des réalisations concrètes.
e-activités, travail nomade, modes d’organisation et de création de valeur, vitesse et optimisation du temps, nouveaux usages des technologies 2.0 et collaboratives, ces activités nouvelles «
deviennent plus que jamais un impératif pour un équilibre collectif durable », estime Richard Collin directeur de l’Institut de l’Entreprise 2.0 (Grenoble École de Management), l'une des deux organisations à l'initiative du projet. L'autre étant l'Association communication et information pour le développement durable (Acidd). Ces transformations sauront-elles, pour autant, se faire accepter?
Dans un premier temps, des colloques et opérations de sensibilisation, supervisés par un Comité de pilotage, auront lieu. C'est seulement après que pourront naître des « éco-centres » alliant les partenaires publics et privés autour d'expérimentations concrètes (formations, domotique et constructions durables, études d'impact... ). Les premiers résultats de ce « brainstorming international » devraient être disponibles début 2010. Espérons qu'il rencontre, sur les
questions « écotechnologiques », un plus grand succès que l'actuel sommet du G14.
Car, cette affirmation d'une nécessaire prise de conscience collective des défis technoscientifiques en Europe et autour de la Méditerranée découle des réflexions issues des Assises nationales du numérique couplées à celles du Grenelle de l’environnement. Elles méritent réflexions, en effet, mais rappelle au combien l'éthique, qu'elle soit écologique, technologique ou sociale, est difficile à tenir. Car, justement, le progrès est solidement lié à l'émancipation humaine face à la (ou sa) nature.
