Le démantèlement de nortel se poursuit. Un mois après l'annonce de la vente de ses activités mobiles à Siemens, l'équipementier réseau a indiqué lundi qu'il envisageait de céder l'essentiel de sa division entreprises à l'américain Avaya pour un montant de 475 millions de dollars.
« Ces accords comprennent la vente prévue de la plupart des actifs des activités Enterprise Solutions au niveau international, ainsi que les actions de Nortel Government Solutions et de DiamondWare, Ltd. », précise Nortel dans un communiqué.
Dans la mesure où Nortel s'est placé depuis le mois de janvier sous la protection de la loi américaine sur les faillites (dite chapitre 11), cette cession doit encore obtenir l'approbation d'un tribunal, et fera l'objet d'une mise aux enchères lors de laquelle les éventuels intéressés pourront formuler une offre supérieure à celle d'Avaya.
« Nous continuons de nous concentrer sur le fonctionnement de nos activités et le service à nos clients tout en étant activement engagés dans la cession de nos activités », explique encore Nortel. Une façon, selon l'équipementier, de « maximiser la valeur du groupe tout en préservant du mieux possible les centres d'innovation, les relations avec les clients et les emplois ».
En France, la justice a prononcé la liquidation de Nortel Networks SA au printemps, qui sera effective fin août si aucun repreneur ne s'est manifesté. Plus de 460 emplois, sur les 680 que compte le site de Nortel à Châteaufort, pourraient être supprimés. Une incertitude inacceptable pour les employés du groupe, qui tiennent depuis maintenant deux semaines un piquet de grève.