L'affaire des iPhone « explosifs », dont l'écran se fissurerait sans choc ou mauvais traitement particulier, prend de l'ampleur. Après une très large exposition médiatique jeudi dans les médias nationaux, les incidents de la semaine dernière ont attiré l'attention de la Commission européenne qui a assuré, vendredi, par l'intermédiaire d'un de ses porte-paroles, qu'elle suivait l'affaire.
« Nous avons invité Apple à nous donner des informations sur l'incident en France, mais pour l'instant nous n'avons pas eu de réponse », a déclaré à l'AFP Ton Van Lierop, porte-parole pour les services de l'Industrie et des Entreprises. Il aurait été demandé à Apple de réagir sur les deux affaires d'iPhone survenues en France, mais aussi sur l'iPod Touch accusé d'avoir pris feu spontanément au Royaume Uni il y a un quinzaine de jours. La firme de Cupertino n'aurait pas encore répondu à cette requête.
« Pour l'instant, ces problèmes n'ont pas été notifiés à Rapex », a encore indiqué Ton Van Lierop. Rapex, c'est le dispositif d'alerte et d'information grâce auquel la Commission diffuse chaque semaine « une liste des produits dangereux notifiés par les autorités nationales ». En l'absence de pressions plus sérieuses, rien ne contraint pour l'instant Apple à sortir de son silence.