160 millions de tonnes de CO2. C'est ce qu'émettrait, chaque année, le réseau mondial de téléphonie mobile. Selon GigaOM Pro, ce volume pourrait presque être divisé par deux avant 2013.
Le site estime qu'avec un plan drastique sur l'efficience énergétique des installations (émetteurs, antennes relais... ), les opérateurs pourraient ainsi éviter l'émission de près de 101 millions de tonnes de CO2 par an. Et pour cause, l'infrastructure du réseau serait responsable d'au moins 70% de la consommation énergétique du secteur. En comparaison, en France, l'ensemble des TIC serait responsable du rejet d'une trentaine de millions de tonnes de gaz à effet de serre par an.
Les énergies propres auraient également un rôle à jouer. L'institut In-Stat estime qu'avant 2014, près de 230.000 stations télécom fonctionneront grâce à l'énergie solaire ou l'éolien. Mais est-ce assez?
Actuellement plus de trente milliards de tonnes de dioxyde carbone (CO2) sont rejetées chaque année dans l'atmosphère terrestre. En 2030, ce sera quarante milliards (EIA). 12% de ces émissions proviennent du trafic aérien (Iata), principal responsable de cette pollution. L'initiative de GigaOM Pro, média américain spécialisé dans les nouvelles technologies, révèlerait-elle une certaine concurrence dans l'attribution des crédits dédiés à l'effort écologique (États-Unis et Europe)?
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