Si l'opération se concrétise, GlobalFoundries et Chartered devraient rester deux entités distinctes, qui mettront toutefois en commun certaines de leurs ressources. D'un côté, le capital représenté par les ex-usines d'AMD, en Allemagne et aux Etats-Unis, sans compter la nouvelle Fab ultramoderne que développe GlobalFoundries dans l'état de New York. De l'autre, un acteur historique du marché des semiconducteurs, habitué à travailler avec le plus grand nombre (c'est par exemple Chartered qui produit aujourd'hui les puces qui équipent la Xbox 360 de Microsoft) et doté de nombreuses unités de production, plus flexibles que celles dont dispose GlobalFoundries.
« Nous voulons être capables de produire des processeurs hauts de gamme tels qu'Istanbul, mais nous devons également être en mesure de livrer des puces moins complexes, afin de couvrir le marché le plus large possible : graphique, réseau ou sans fil, etc. », nous expliquait à l'occasion du Computex Tom Sonderman, vice président « Manufacturing Systems and Technology » de Globalfoundries. Chartered pourrait bien offrir à ATIC et à ses fondeurs cette polyvalence, pour ainsi rivaliser toujours mieux avec des acteurs comme TSMC ou UMD, sans parler du numéro du secteur, Intel.