Alors qu'une étude de GigaOM Pro estimait à 160 millions de tonnes de CO2, les émissions du réseau mondial de téléphonie mobile, certains des principaux acteurs du secteur se disent prêt à faire des efforts. « Il est urgent d'évoquer le rôle des TICS à la Conférence sur le Climat de Copenhague! » a lancé Hans Vestberg, lors de son discours d'ouverture du Broadband World Forum.
Il a par ailleurs rappelé que des « études prouvent que les TICS peuvent réduire les émissions totales de CO2 de 15% d'ici 2020 ». Et même qu'Ericsson pourrait, avec un agenda conciliant climat et innovation technologique, envisager des réductions encore plus importantes. Pour atteindre l'objectif assigné d'ici 2050 d'une réduction d'environ 50 à 80% des émissions, il estime qu'il faut « impérativement, s'éloigner du modèle de réduction incrémentale des émissions pour privilégier une approche orientée vers des pratiques d'économie intelligentes et mesurables ».
Il milite donc pour une « infrastructure haut débit performante » capable d'assurer le développement de solutions peu gourmandes en énergie comme les réunions virtuelles, les réseaux intelligents, l'administration électronique, l'enseignement à distance, la télémédecine ou encore la dématérialisation des documents.