Dans un contexte économique troublé, le Président de la République, Nicolas Sarkozy, a dévoilé lundi un plan de soutien de 2 milliards d'euros aux petites et moyennes entreprises françaises.
Une partie de cette aide prendra la forme de prêts participatifs accordés par Oseo, établissement public dédié au financement et à l'accompagnement des PME. L'autre partie va provenir du Fonds stratégique d'investissement (FSI) sous la forme d'obligations convertibles. Filiale de la Caisse des dépôts et consignations, le FSI a été créé l'an dernier par les pouvoirs publics avec l'objectif « de répondre aux besoins en fonds propres d'entreprises porteuses de croissance et de compétitivité pour l'économie française ».
L'intervention du Fonds stratégique d'investissement imposera l'ouverture du capital des entreprises concernées. Cette perspective risque de freiner les ardeurs de certains des dirigeants et créateurs de sociétés venus assister lundi à l'intervention du Chef de l'Etat à Paris, Palais des Congrès.
Président de la CGPME (Confédération générale du patronat des petites et moyennes entreprises) à l'origine de cet évènement, Jean-François Roubaud a déclaré dans les colonnes du quotidien Les Echos : « il vaut mieux une prise de participation que risquer un arrêt de l'entreprise »