Les ventes de contenus numériques devraient dépasser celles du papier en 2018. C'est le résultat d'une enquête menée auprès de 840 professionnels de l'édition, et rendue publique le 29 septembre dernier, à l'occasion de la Foire du Livre de Foire de Francfort.
L'étude, réalisée en association avec les magazines professionnels Buchreport (Allemagne) et Publishers Weekly (États-Unis), révèle que 50% des professionnels de l'édition à travers le monde (40% en 2008) estiment qu'en 2018 les ventes de contenus numériques dépasseront en valeur celle des contenus papier. 80% des sondés sont même désormais optimistes quand à ce « changement radical », qui n'est plus considéré comme un évènement de crise.
La plupart d'entre eux (2/3) savent qu'ils restent à trouver un modèle économique, de nouveaux produits multimédia et des stratégies marketing adaptées. Mais plus de la moitié (60%) pensent que les ventes actuelles ne représentent qu'à peine 10% du chiffre d'affaires de ce qu'elles pourraient rapporter. 22% pensent tout de même que les ventes de livres numériques ne dépasseront jamais celles du livre traditionnel. La faute au piratage?
Concernant les prix, les avis restent très partagés: plus cher (4% des sondés) ou moins cher que le papier (environ 15%)?
Ce sondage (en anglais) a été réalisé auprès de 840 personnes travaillant dans des maisons d'édition en Europe continentale (74%), aux États-Unis (11,3%), en Grande-Bretagne (4,2%), en Amérique latine (3,5%) et en Asie du Sud-Est (2,4%).