Un porte parole du nouveau rival de la firme de Mountain View a confirmé l'information : « Tele Atlas confirme que Google a décidé de ne plus utiliser les cartes de Tele Atlas pour les États-Unis. » Et de se rassurer tant bien que mal en ajoutant : « Notre partenariat continue en dehors des Etats-Unis dans de nombreuses zones géographiques. » Nul doute cependant que le numéro un du moteur de recherche n'hésitera pas à évincer ce dernier dès qu'il aura collecté des données géographiques par ses propres moyens.
Google combine les informations de ses prises de vue satellites et aériennes (par avion), de ses panoramiques Street View et même des contributions des internautes pour calculer ses propres cartes. Une erreur signalée par un internaute au travers du nouveau système pourrait ainsi être corrigée en 24 heures, alors qu'il faudrait parfois plusieurs mois chez les cartographes historiques. Google Maps serait d'ailleurs sur le point de s'enrichir d'une fonction de calcul d'itinéraires pour cyclistes.
Reste à découvrir la véritable ambition de Google dans le domaine, qui ne propose toujours aucun logiciel de guidage par satellite. D'autant que de la cartographie au client final (avec son système d'exploitation mobile Android), l'omniprésent Google maitrise toute la chaine. Ses concurrents Tele Atlas et Navteq ne doivent pas se réjouir d'une telle nouvelle.