Le physicien britannique Stephen Wolfram a finalement décidé d'ouvrir l'interface de programmation de son moteur de recherche auprès des développeurs, une initiative annoncée au mois d'août. Schoeller Porter, chargé du développement commercial de la société, annonce, dans un billet publié sur le blog officiel, avoir reçu plus de 2000 idées de la part des développeurs souhaitant utiliser la technologie du service web.
En effet, ce moteur sémantique posséderait aujourd'hui plusieurs millions de données de différentes natures : astronomiques, chimiques, géo-politiques, financières, mathématiques, linguistiques, biomédicales ou encore météorologiques. Cela permet aux internautes formulant une question particulière d'obtenir une réponse précise. Parmi les projets mentionnés, les données de Wolfram pourraient être utilisées dans la recherche contre le cancer, la bio-informatique ou encore la réalité augmentée. Les ingénieurs de Wolfram Alpha devraient ensuite procéder à la traduction de l'ensemble de ces données.
L'accès à cette technologie est payant et les coûts dépendent de l'usage et du nombre d'appels effectués à l'API du moteur. La technologie de Wolfram Alpha saura-t-elle convaincre face aux API de Yahoo! et Google ? En dévoilant son moteur au mois de mai, Stephen Wolfram, également créateur du logiciel Mathematica, l'avait en tout cas présenté comme un véritable concurrent à Google.