La procédure ne signifie toutefois la faillite de la société. Au contraire, les dirigeants de Bakchich espèrent être placés en redressement judiciaire, ce qui leur donnerait quelques mois pour se restructurer en évitant d'avoir à rembourser immédiatement les créanciers.
Bakchich entend d'ailleurs poursuivre l'exploitation de son site internet mais également l'édition de son journal, dont le dernier scoop sur Charles Pasqua avait tiré les ventes à 23.000 exemplaires, près du seuil de rentabilité, fixé à 30 000 exemplaires par semaine par Nicolas Beau, fondateur du site.
Des difficultés à mettre en parallèle avec celles d'autres sites internet d'information. La semaine dernière, c'était par exemple Agoravox, pionnier de la presse "citoyenne", qui lançait un nouvel appel aux dons auprès de ses lecteurs pour couvrir l'effondrement des recettes publicitaires et une certaine indépendance vis à vis des annonceurs.