La secrétaire d'Etat Nathalie Kosciusko-Morizet s'est félicitée de la place que se propose d'accorder au secteur numérique la commission chargée d'identifier les priorités du grand emprunt national.
« Le grand emprunt va donner les moyens d'offrir à la France une infrastructure numérique de pointe, au service des contenus et des usages dont nous savons qu'ils seront à la fois des moteurs de croissance et des leviers de socialisation », a déclaré NKM jeudi dans un communiqué.
Sur les 35 milliards d'euros qui seraient collectés auprès des marchés et non du grand public, selon le commissaire Michel Rocard, 4 milliards d'euros viendraient soutenir la société numérique française, a indiqué le secrétariat d'Etat chargé de la prospective et de l'économie numérique.
La moitié de cette somme permettrait « d'accélérer le passage de la France au très haut débit » (relativement, puisque la couverture en fibre optiques du territoire est estimée à 40 milliards d'euros), l'autre moitié bénéficierait au développement « d'usages et de contenus numériques innovants », s'il le faut par le biais d'infrastructures partagées, mutualisées.
Outre le numérique, le grand emprunt cible la recherche et l'innovation, la ville du futur, la mobilité, les énergies renouvelables, les sciences du vivant ainsi que les PME innovantes.