Du coup, Electronic Arts compte bien ne plus employer des gens sur des projets qui de toute façon ne sont pas viables financièrement parlant et préfère utiliser ces créateurs pour grossir les équipes des titres majeurs. John Riccitiello indique que cette nouvelle politique est bonne pour les finances du groupe évidemment, mais aussi pour les joueurs et il prend l'exemple des titres EA : seulement deux par an obtenaient un score de 80 et plus sur Metacritic il y a 24 mois, ils sont aujourd'hui une vingtaine.
Sur le fond, difficile de condamner le patron d'Electronic Arts et le géant de l'édition n'est d'ailleurs pas le seul à faire ce constat puisque la tendance s'observe chez tous les principaux acteurs du jeu vidéo. Il est toutefois impossible de ne pas souligner l'évidente baisse de la créativité et de l'innovation qui en découlera. On imagine déjà moins de grosses sociétés engager des fonds sur des « développements à risque » et moins d'équipes implique forcément moins de projets... du coup, moins de chances de voir des structures se lancer dans des développement innovants... Heureusement, avec la dématérialisation, les studios indépendants ont le vent en poupe.
Mirror's Edge un projet innovant qu'Electronic Arts promet de suivre, mais quel avenir pour ce genre d'initiatives ?