Pour ce faire, la tentaculaire société s'appuie sur des technologies existantes qu'elle exploite et qui sont déjà à disposition du public. La future technologie combine effectivement la technologie de reconnaissance vocale maison, permettant d'utiliser le moteur de recherche à la voix, à la technologie de traduction automatique, à disposition des internautes mais aussi utilisée pour la traduction de sous-titres sur YouTube.
Reste à améliorer la précision de ces deux technologies, et à développer une technologie de synthèse vocale à la hauteur. « Nous pensons que la traduction vocale devrait pouvoir fonctionner de manière satisfaisante dans quelques années, » a déclaré Franz Och, directeur de la division des outils linguistiques de Google, au site internet anglophone du Times.
Il reconnait que la reconnaissance vocale est délicate, car « chacun a une voix, un accent et une intonation propre ». « Mais la précision devrait être d'autant plus efficace qu'un téléphone mobile est personnel. Le téléphone devrait déjà être familier avec votre voix, grâce aux précédentes recherches vocales par exemple. » Quant à la traduction, Google peut compter sur les milliards de pages indexées dans de multiples langues, et sur toutes celles qui traitent des mêmes sujets, dans l'actualité en particulier, pour améliorer l'efficacité de sa technologie.
Google espère pouvoir lancer sa technologie de traduction à la volée dans deux ans, bien que certains chercheurs spécialisés en linguistique soient moins optimistes.