En matière de cloud computing, trois modèles peuvent être discernés. Le premier du genre, le SaaS (Software as a Service) est le plus connu. Il s'agit de déployer à l'utilisateur un produit fini, tel que le CRM de SalesForce ou les services de Microsoft Online. Au niveau inférieur, nous retrouvons le PaaS (Platform as a Service) ciblant principalement les éditeurs souhaitant déployer leurs applications auprès d'un public spécifique ou non. Dans cette catégorie, nous retrouvons alors les offres de Windows Azure, Google App Engine ou Force.com. Enfin le IaaS (Infrastructure as a Service) tel qu'EC2, offre des solutions de location de stockage ou de machines virtuelles.
Outre les différences liées à ces trois modèles, la sécurité de l'infrastructure dépendra également de la manière dont celle-ci est déployée : publique, privée (par exemple au sein d'une entreprise et relié à l'intranet) ou pour un groupe d'entités (Community Cloud), par exemple pour un gouvernement, un état ou une société et ses partenaires extérieurs. L'on peut également trouver des réseaux hybrides mélangeant différents types de déploiement.
Finalement, si la programmation sur nuages de serveurs facilite et réduit les coûts du déploiement de l'infrastructure, les dispositifs liés à la sécurité s'en retrouvent plus complexes. C'est la raison pour laquelle le mois dernier Microsoft a demandé à la Commission Européenne de clarifier les lois en vigueur notamment en ce qui concerne les dispositifs de rétention et de protection de données.