Ce ne sont pas tant ces ragots qui sont intéressants, que la réponse faite par Stardock. Réponse qui en dit long sur les différences de mentalité qui peuvent exister dans le monde de l'édition. Stardock précise ainsi qu'il n'est qu'une petite société, que chaque vente perdue est douloureuse et que bien sûr il n'aime pas voir ses jeux piratés : « Of course we DO NOT want our game to be pirated. We're a small company, every lost sale hurts us ». Pour autant, Stardock indique qu'il ne croit pas aux protections, aux vérifications CD et autres DRM. L'éditeur estime que le meilleur moyen de combattre le piratage est de récompenser l'acheteur en lui proposant régulièrement du contenu supplémentaire : « Our primary weapon to fight piracy is through rewarding customers through convenient, frequent, free updates ».
Stardock indique ensuite que son dernier jeu ne comporte effectivement qu'un numéro de série, pas la moindre protection. Ce numéro de série permet de télécharger des bonus directement depuis le site officiel, alors que l'absence de protection permet de simplifier l'utilisation du jeu. Il est par exemple possible d'installer Galactic Civilizations 2 : Dread Lords sur le PC de bureau et sur son portable. Visiblement, cette politique semble porter ses fruits pour Stardock : Galactic Civilizations 2 : Dread Lords vient en seulement dix jours de dépasser l'ensemble des ventes réalisées avec Galactic Civilizations...