Sans surprise, l'ADSL se taille la part du lion. Avec 18,5 millions de lignes, il représente 95% des abonnements haut débit, dont 6,41 millions sont totalement dégroupés.
Le très haut débit (défini comme proposant un accès descendant supérieur à 50 Mb/s), principalement incarné par la fibre optique, reste quant à lui quantité négligeable, avec 290.000 connexions. Seules 70.000 seraient de type FTTH (Fiber To The Home), les 220.000 restantes reposant plutôt sur le modèle du FTTB (Fiber To The Building) avec une terminaison finale réalisée grâce au câble coaxial.
Les efforts de déploiement ne sont toutefois pas vains. L'Arcep estime ainsi que la France comptait plus de 40.000 immeubles équipés en FTTH au 31 décembre, soit une progression de 11% sur le trimestre. A date, 800.000 immeubles supplémentaires étaient éligibles pour un raccordement jusqu'à l'abonné.
Pour autant, la mutualisation reste plus que limitée. Ainsi, une centaine d'immeubles seraient équipés en FTTH et raccordés par au moins deux opérateurs. De ce fait, seuls 350 abonnements haut débit seraient aujourd'hui fournis par un opérateur empruntant le réseau d'un de ses concurrents. Un chiffre plus que modéré, mais qui « devrait croître significativement avec les déploiements mutualisés engagés en application de la décision de l'Arcep relative aux modalités de l'accès aux lignes de communications électroniques à très haut débit en fibre optique » publiée le 17 janvier dernier.