De quoi relancer le business des logos et des sonneries ? MPME, pour « Micro-Paiement Mobile & Enablers », est comme son nom l'indique une solution dédiée aux micro-transactions : achat de biens virtuels ou envoi de petites sommes d'argent par voie numérique. Un secteur sur lequel le SMS surtaxé règne aujourd'hui en maitre, en dépit des contraintes qui lui sont inhérentes.
Essor du Web et des applications mobiles aidant, il manquait donc aux éditeurs une solution technique leur permettant d'intégrer un dispositif de paiement en deux clics, estime l'Association Française du Multimédia Mobile.
C'est donc là qu'arrive le MPME et sa procédure de paiement simplifiée. Qu'il soit sur un site mobile ou au sein d'une application, l'internaute qui souhaite acheter un contenu est immédiatement conduit vers une page de confirmation fournie par son opérateur. En un clic, il valide la transaction, qui sera alors reportée sur sa facture mensuelle ou débitée de compte carte, avant de revenir au service d'origine et d'accéder à son contenu.
Pour les éditeurs désireux de monétiser leurs services mobiles par le biais du micro-paiement, la solution présente l'avantage de toucher la grande majorité des utilisateurs de mobiles en France, tout en facilitant grandement l'acte d'achat puisqu'il n'est pas nécessaire pour le consommateur d'envoyer un SMS, de créer un compte client ou de fournir un numéro de carte bancaire.
L'intérêt n'a d'ailleurs pas échappé aux spécialistes du secteur puisque sept d'entre eux ont annoncé sur les dernières semaines la mise en place de nouveaux outils de paiement tirant parti du MPME. « La mise en place de MPME, une brique de paiement simple et intuitive, sera un relais de croissance pour les acteurs du web, qui souhaiteront directement facturer leurs contenus, comme les acteurs de la presse écrite », se félicite par exemple Nicolas d'Hueppe, directeur général de Cellfish Media France.