Sandisk n'a pas encore commenté en détails cette saisie surprise, mais affirme n'enfreindre aucun brevet d'aucune sorte. Une laconique déclaration précise que « Sandisk démontre que ses Baladeurs MP3 utilisent une technologie qui est complètement différente des techniques de transmission et de réception de données audio différentes de celles qui ont été brevetées par Philips et d'autres il y'a des années ». Le fabricant précise en outre que l'un des fondateurs de la technologie de compression MP3 soutient sa position et estime que Sandisk ne viole aucun brevet.
De son côté, la Sisvel réfute ces allégations et rappelle qu'elle doit défendre les intérêts de l'ensemble des détenteurs des brevets concernant le MP3. « Par définition, vous devez suivre les standards », explique à la BBC Giustino de Sanctis, PDG de la filiale américaine Audio MPEG de la Sisvel, « il n'est pas possible de faire autrement ». La Sisvel a initié des actions en justice contre Sandisk dans quatre pays : Allemagne, Etats-Unis, Pays-Bas et Royaume-Uni. Elle rappelle, fort à propos, que le fabricant Creative a récemment décidé de s'acquitter des licences nécessaires à l'utilisation des brevets qu'elle détient.
Sandisk avait choisi le salon IFA pour présenter son nouveau lecteur à mémoire flash, le Sansa c200, ainsi qu'une série d'accessoires destinés à sa gamme de baladeurs.