Le développement d'Internet et des communautés de joueurs donne des idées à bien des équipes et développement et celle de Motor City Online pourrait avoir mis au point un concept tout à fait passionnant.
En prenant comme cadre le monde des courses de voitures mythiques (60 véhicules Ford, General Motors et Chrysler) des années 30 à 70, le jeu se propose de créer une communauté de joueurs passionnés de mécaniques qui pourraient améliorer leurs voitures, s'échanger des pièces, faire des ventes aux enchères et finalement s'affronter dans des courses assez variées.
Toute l'interface du titre est en quelque sorte inspirée d'un navigateur web, avec ses menus, ses fonctions de recherches et ses liens hyper-textes. En fait chaque joueur prend le contrôle d'une sorte de pilote/mécanicien qui recevra un salaire fixe chaque semaine. Libre à lui de dépenser son argent dans n'importe quelle partie de son véhicule, en gardant simplement à l'esprit que les meilleurs composants mis les uns à côté des autres ne forment pas forcément la meilleure voiture : il faut réussir à établir un ensemble homogène.
Les composants (plus de 2000 pour l'ensemble des voitures !) peuvent être achetés de manière basique mais aussi vendus aux enchères par d'autres joueurs. Il est aussi possible de vendre carrément un véhicule entier ou au contraire de se constituer un véritable garage de plusieurs voitures !
Ces phases intermédiaires constituent finalement une grande partie du jeu qui trouvera tout de même sa conclusion dans des courses opposant des joueurs du monde entier. Sur circuit ou en ville, ce sont 24 pistes différentes qui attendront les participants dont la victoire conditionnera une augmentation du salaire nécessaire à l'amélioration ultérieure des véhicules.
Techniquement le jeu est encore loin d'être fini et cela se sent. La sortie prévue au plus tôt à la fin de l'année laisse toutefois largement le temps aux développeurs le temps de corriger des défauts qui semblent relativement faibles eu égard du potentiel du jeu. Le moteur 3D des courses n'est par exemple pas encore au point en particulier au niveau de la fluidité. Un bon point en revanche pour les bruitages des moteurs, différents selon le modèle choisis.
Enfin la grande question reste celle des serveurs puisque pour le moment ils se trouvent seulement sur la côte Est des Etats-Unis. Des tests sont bien évidemment en cours afin de déterminer si cela sera jouable pour des européens ou s'il sera nécessaire d'installer d'autres serveurs en Europe. De Londres vers les Etats-Unis notre test n'a posé aucun problème mais comme les développeurs espèrent recevoir plusieurs milliers de joueurs, ce sera certainement une toute autre chanson.