La consommation énergétique des puces WiFi est en effet le principal obstacle à leur généralisation sur des appareils où l'autonomie est un critère primordial. Ainsi, les Ordinateurs Portables ou les téléphones portables hybrides (GSM et WiFi) proposent tous une option permettant de désactiver le WiFi lorsqu'on ne s'en sert pas afin de limiter l'influence négative de ce dernier sur la batterie. Broadcom indique une consommation maximum de 270 mW pour ses puces lorsqu'elles sont en activité alors qu'il faut d'ordinaire compter entre 700 et 1300 mW pour une puce WiFi traditionnelle, Intel indiquant quant à lui le chiffre de 100 mW... pour une puce au repos.
Broadcom évoque de surcroit une portée supérieure de 25% à celles des puces WiFi traditionnelles, grâce à l'utilisation de la technologie MIMO (Multiple In, Multiple Out) qui sert de base à la prochaine génération de puces WiFi, le 802.11n (pour plus d'informations, voir l'article 802.11n, adaptateurs 200 Mbps... Wifi ou CPL ?). Le fabricant indique par ailleurs que ses puces BCM4326 et BCM4328 peuvent fonctionner de concert avec d'autres composants de transmission sans fil comme une puce Bluetooth.
Broadcom a bon espoir de positionner ses deux nouvelles puces comme un concurrent sérieux pour le Bluetooth bien que ce dernier se montre nettement moins gourmand que le WiFi en termes d'énergie. Une portée bien supérieure (plusieurs dizaines de mètres contre une dizaine pour le Bluetooth) et des débits nettement plus élevés (54 Mbps théoriques contre 2 Mbps pour le Bluetooth 2.0) seront ses arguments. De son côté, le Bluetooth SIG peaufine une nouvelle norme qui permettrait d'atteindre une bande passante de 480 Mbps, comparable à celle que délivrera bientôt le Wireless USB.