Concrètement, l'ANFR sera donc chargée de recueillir les éventuelles plaintes des foyers touchés. La solution proposée par le gouvernement dispose que les opérateurs règlent une partie du coût engagé par l'ANFR lors du traitement des réclamations déposées par les foyers gênés par le brouillage. « Cette prise en charge serait limitée à deux millions d'euros par an » ajoute Bercy.
Les opérateurs devront donc mettre la main à la poche en fonction de la part de brouillage qu'ils occasionnent. Pour rappel, depuis l'annonce des conditions d'obtention des licences pour le très haut débit mobile, le sujet du brouillage de certaines fréquences TNT (Télévision numérique terrestre) par la 4G oppose opérateurs, l'Arcep et les autorités. Chaque partie rejette la responsabilité du paiement des travaux et une bataille sur le nombre de foyers éventuellement touché par ces brouillages a été déclarée. A en croire Bouygues, 20 % des foyers seraient concernés, selon l'Arcep ce problème ne serait visible que pour « 150 000 à 500 000 TV en France »...