© Vladimka production / Shutterstock
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Officiellement pour améliorer la plateforme, mais plus probablement pour réduire officieusement toujours plus les coûts, Disney+ vient de supprimer brutalement l'une des rares fonctionnalités qui la démarquait de la concurrence.

Difficile de ne pas voir une énième décision contestable dans la dernière annonce (discrète) de Disney+. Le service de streaming, qui va bientôt proposer de la publicité et dont le prix va augmenter, vient de supprimer d'un coup sa fonctionnalité GroupWatch. Introduite durant la pandémie de COVID-19, et spécialement appréciée par les utilisateurs et utilisatrices, celle-ci permettait de regarder une série ou un film à plusieurs à distance de manière synchronisée. Mais c'est désormais terminé, et seule Prime Video propose encore un équivalent.

Toujours plus d'économies pour Disney+

Pour justifier cet arrêt brutal de GroupWatch, Disney déclare : « Nous travaillons toujours pour délivrer la meilleure expérience utilisateur sur chacun de nos produits, dans le cadre des récentes mises à jour, la fonctionnalité a été supprimée. » Avec la prochaine fin du partage de comptes comme chez Netflix, difficile de ne pas y voir surtout une nouvelle décision de Disney pour réaliser des économies. Après tout, d'après le patron de Warner, jusqu'à présent, les services de streaming ont été trop généreux

RIP GroupWatch © Clubic
RIP GroupWatch © Clubic

Une miette pour se faire pardonner

Dans le même temps, Disney+ sur mobile s'est dotée d'une nouvelle fonctionnalité. Celle-ci, inspirée une nouvelle fois de ce que propose Netflix, se présente sous la forme d'un bouton en forme de cadenas pour verrouiller l'écran durant le visionnage d'un film ou d'une série afin d'éviter toute mauvaise manipulation. C'est mieux que rien, nous en conviendrons, mais cela reste loin de compenser l'arrêt de GroupWatch.

L'avis de Clubic : Entre l'arrivée d'offres parasitées par la publicité, l'augmentation générale des prix des abonnements, la qualité parfois relative des œuvres au catalogue, ou encore la suppression de certaines fonctionnalités, de contenus et de libertés, difficile de ne pas constater une baisse générale de la qualité et de l'intérêt de l'industrie de la SVoD. Jusqu'à quel point ? À quel moment les utilisateurs et utilisatrices en auront-ils assez de la cupidité des sociétés derrière ces services et se tourneront-ils (à nouveau) vers le piratage ? Probablement dans pas longtemps, si ce n'est pas déjà le cas…

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Source : ComicBook.com