Critiquée par de nombreux politiques américains, Google va cesser d'angoisser les plus jeunes.
C'est prouvé depuis quelques années déjà, l'abus de réseaux sociaux peut avoir un impact négatif sur notre santé mentale, provoquant certaines formes de dépression, de dépendance, mais aussi une perception négative de son physique, face à certaines normes idéales affichées sur le Net. Aux États-Unis, les politiques tirent la sonnette d'alarme, et Google vient de prendre diverses dispositions.
Google veut réduire la dépendance des jeunes à YouTube
Aussi, Google annonce sa décision de limiter désormais les recommandations répétées de vidéos liées à certains sujets pour les adolescents aux États-Unis. Cela concerne les contenus qui comparent et/ou idéalisent les caractéristiques physiques, mais aussi ceux qui font preuve d'agressivité sociale sous la forme de combats sans contact et d'intimidation. D'autres pays seront ajoutés au cours de l'année prochaine.
La santé mentale (et physique) en ligne de mire
Depuis quelques longs mois déjà, les réseaux débordent d'idées pour retenir de plus en plus l'attention des spectateurs, notamment via les formats courts (les Shorts sur YouTube). Certains experts alertent sur le côté addictif des réseaux, qui joueraient également un rôle majeur dans la crise de la santé mentale qui touche de nombreux jeunes (et moins jeunes).
« Ces mises à jour sont conçues pour aider les adolescents à naviguer dans leurs intérêts individuels croissants, tout en plaçant leur sécurité, leur vie privée et leur bien-être au premier plan », explique Google.
Par ailleurs, YouTube va optimiser certaines messages de prévention, affichés notamment lorsque les utilisateurs effectuent des recherches sur certaines questions liées au suicide, à l'automutilation et aux troubles de l'alimentation.
Les spectateurs verront de manière plus évidente certaines ressources, comme des lignes d'assistance téléphonique tierces, ainsi que des suggestions pour orienter les recherches vers d'autres sujets.
Source : YouTube