Elon Musk répondait lors d'un événement exceptionnel aux questions du premier ministre britannique Rishi Sunak. Un entretien durant lequel il a discuté du sujet de l'intelligence artificielle.
S'il y a un sujet tech qu'Elon Musk a beaucoup ressassé avant de devenir grand public, c'est bien celui de l'intelligence artificielle. Une technologie qui pose pour lui un souci existentiel à l'humanité, au point qu'il a déjà proposé plusieurs alternatives à un monde où l'IA deviendrait la rivale des hommes, comme une migration vers Mars ou bien l'implantation de capteurs neuronaux destinés à améliorer notre intelligence. Il a pu cette semaine réitérer certaines de ses inquiétudes sur le sujet.
L'IA devrait énormément nous aider…
Elon Musk est friand de nouveautés technologiques, et il l'a encore prouvé lors d'une interview exceptionnelle de 50 minutes menée par le premier ministre britannique Rishi Sunak. Cet événement, organisé en marge du tout premier sommet international sur l'IA, a pu permettre d'en apprendre un peu plus sur la vision d'Elon Musk.
Il a ainsi pu noter certains aspects de l'intelligence artificielle qu'il jugeait positifs, notamment pour les enfants ayant des difficultés sociales. « L'un de mes fils a du mal à se faire des amis et un ami IA lui serait très utile » a-t-il par exemple noté.
… au point de nous remplacer
Mais ce sont surtout les potentiels effets négatifs du développement de l'IA qui ont pu être discutés. « Il existe un problème de sécurité, en particulier avec les robots humanoïdes - au moins, une voiture ne peut pas vous poursuivre dans un bâtiment ou dans un arbre » a expliqué le milliardaire.
Et si ce genre de danger semble encore lointain, celui pesant sur les emplois est par contre bien présent. À tel point que travailler pourrait sembler un jour d'après Elon Musk relever du simple hobby. « Il arrivera un moment où l'on n'aura plus besoin de travailler - on peut avoir un travail si on en veut un pour sa satisfaction personnelle, mais l'IA fera tout » considère-t-il. Dans quel genre de monde vivrions-nous alors ?
Source : BBC