Les règles d'utilisation des tickets-restaurant vont changer à partir du 1er janvier 2024, pour restreindre ce qui peut être acheté avec.
Les tickets-restaurant connaissent un certain nombre de changements actuellement. Celui dont on a le plus entendu parler, c'est évidemment le passage pour tout le monde à la carte ticket-restaurant. Une généralisation qui devrait être mise en place d'ici à 2026. Mais une nouvelle mesure, prévue, elle, pour dans quelques mois, devrait rapidement attirer l'attention du public. Car vos achats vont changer en profondeur à partir du début de la nouvelle année.
Seuls les aliments directement consommables pourront être achetés
Il faudra vous y habituer. À partir du 1er janvier prochain, la liste des produits que vous pouvez acheter en supermarché avec des tickets-restaurant va se restreindre. C'est la conséquence d'un changement réglementaire qui met fin à la dérogation de la loi du 16 août 2022 sur la protection du pouvoir d'achat. Cette dernière permettait d'acheter tous les types de produits alimentaires, qu'ils soient consommables directement ou non.
Mais la période de cette dérogation, qui courait jusqu'au 31 décembre prochain, touche à sa fin. Voici la liste non exhaustive des produits que vous ne pourrez plus acheter une fois cette date passée :
- les féculents comme le riz ou les pâtes ;
- les produits d'épicerie tels que les œufs ou la farine ;
- le café, le thé ;
- les viandes et les poissons non transformés ;
- les conserves et les surgelés non transformés.
Pas d'exception pour le télétravail
Autant dire que les tickets-restaurant ne pourront plus du tout servir à faire la cuisine. Ce qui était déjà le cas avant octobre 2022. Mais depuis, les temps ont changé, et beaucoup de personnes ont maintenant plusieurs jours dans la semaine durant lesquelles elles sont en télétravail.
Chez elles, elles sont ansi dorénavant très nombreuses à cuisiner à midi, sur leur temps de pause. Le gouvernement a-t-il pris en compte ces transformations socio-professionnelles dans sa décision ? Et si non, pourrait-il l'an prochain instaurer de nouvelles exceptions pour s'adapter aux télétravailleurs ?
Source : Le Figaro