Près d'une trentaine de personnes vont passer devant la justice à partir de ce lundi pour avoir cyberharcelé Magali Berdah.
Magali Berdah est depuis 2022 sous le feu de la critique. Elle est accusée d'avoir commis de nombreuses malversations à la tête de son agence d'influenceurs Shauna Events. Résultat, des enquêtes de la justice, et surtout un clash très violent avec le rappeur Booba. Clash qui a entraîné derrière lui de nombreuses réactions d'internautes, dont certaines ont malheureusement franchi les limités de la légalité, entraînant en retour une réaction de la justice.
3 procès et 28 prévenus
C'est un dossier d'ampleur qui commence à passer devant les tribunaux ce lundi 27 novembre. Car le cyberharcèlement contre Magali Berdah sera jugé lors de trois procès, conséquences de trois vagues d'interpellations différentes effectuées par le Pôle national de lutte contre la haine en ligne (PHLN).
Au total, 28 personnes seront jugées. Treize le seront ce lundi 27 et mardi 28 novembre, puis la semaine suivante, les lundi 4 et mardi 5 décembre. Un second procès aura lieu les 11 et 12 décembre, dédié à huit prévenus, quand un troisième sera organisé les 24, 29 et 30 janvier pour les sept personnes restantes.
Le dossier Booba traité séparément
Les individus incriminés, dont l'âge oscille entre 20 et 49 ans, possèdent selon le parquet de Paris « des profils variés. » Certains n'ont ainsi aucun casier judiciaire quand d'autres sont particulièrement connus des services de police. S'ils sont tous poursuivis pour cyberharcèlement, quatre le sont par ailleurs « en raison de l'appartenance vraie ou supposée à une religion. » De même, dix prévenus devront répondre dans le même dossier du chef d'accusation de menace de crime. Dix enfin sont poursuivis pour menace de mort.
Booba de son côté n'apparaît pas sur le banc des prévenus. S'il a été mis en examen le 2 octobre par la police, suite à la plainte déposée par Magali Berdah, le rappeur devra se présenter devant le juge plus tard. Mais son nom devrait résonner lors des échanges, des harceleurs jugés ayant posté le hashtag #LaPiraterie dans leurs messages, en référence au nom de la communauté de fans de Booba. Ce dernier s'est lui toujours défendu de cette accusation, résumant son action à un seul objet : « dénoncer les influenceurs. »
Source : France Info