Le ministre des Finances Bruno Le Maire vient d'annoncer que de nouvelles règles allaient s'appliquer à la publicité faite par les influenceurs.
Les influenceurs, dont l'activité est actuellement scrutée par l'État, vont devoir répondre à des exigences plus élevées quand ils feront la publicité d'un produit. C'est ce qu'a annoncé le ministre Bruno Le Maire, qui a salué au passage l'action du rappeur Booba.
Booba et Bruno Le Maire, même combat
La consultation lancée le 9 janvier par Bruno Le Maire sur la régulation à venir du monde des influenceurs viendrait-elle d'accoucher d'un résultat ? L'homme politique, qui répondait aux questions des journalistes ce lundi sur France Info, a ainsi expliqué que les influenceurs allaient devoir être plus transparents sur les produits qu'ils vantent. Tout en exprimant au passage son accord avec Booba.
« Il a raison Booba, il a raison de rappeler qu'il y a des dérives, qu'elles sont inacceptables, et nous y mettrons fin ». Pour rappel, l'artiste mène depuis plusieurs mois une bataille contre ceux qu'il appelle les « influvoleurs », dont notamment la directrice de l'agence Shauna Events, Magali Berdah, qui l'accuse en retour de harcèlement.
Appliquer les standards des médias
Alors, qu'est-ce qui va concrètement changer pour les influenceurs ? Selon Bruno Le Maire, les stars des plateformes du web vont dorénavant devoir se « soumettre aux mêmes règles que celles qui s'appliquent aux médias traditionnels ».
« Lorsque vous avez des placements de produits d'alcool ou d'autres placements de produits, il faut que les mentions légales apparaissent sur les sites des influenceurs », a-t-il illustré. L'État compte aussi « donner un statut » à ces professionnels, afin de mieux les protéger.
Enfin, il promet de renforcer les contrôles, afin que la toile n'apparaisse pas comme un « far west » où les esprits sans scrupules pourraient penser mener des actions néfastes sans conséquence. Et cela même si, comme le rappelle le ministre du gouvernement d'Élisabeth Borne, il ne s'agit de combattre que « quelques influenceurs qui se comportent mal ».
Source : BFM TV