Deux braqueurs masqués ont été rattrapés par la patrouille grâce à une petite balise AirTag, cachée dans le scooter qu'ils venaient de voler à Marseille. La technologie Apple a encore frappé.
Il semblerait que face aux bandits, la technologie vient de signer une nouvelle victoire. Dimanche en début de soirée à Marseille, deux hommes aux visages cachés pensaient avoir réussi leur larcin, mais c'était sans compter sur le AirTag, le célèbre traceur d'Apple, dissimulé dans le scooter TMax volé. Grâce au petit objet d'une dizaine de grammes, les policiers ont pu retrouver la trace des voleurs, dans la soirée.
Pas de bol pour les braqueurs : le TMax volé était tracé
À Marseille, on dirait qu'il ne faut pas trop vite « s'enflammer ». Dimanche soir, deux individus masqués ont fait irruption dans un salon de coiffure du 11e arrondissement, armés d'un couteau et d'une bombe lacrymogène. Après avoir braqué les clients et dérobé plusieurs objets, ils ont pris la fuite à bord d'un scooter TMax appartenant à un client du salon.
Sauf que les braqueurs ignoraient qu'un petit dispositif AirTag était caché à l'intérieur du deux roues. Pour mémoire, l'outil qui transmet sa position aux appareils Apple à proximité a été initialement conçu pour retrouver des clés ou des bagages, mais de nombreux cas récents illustrent leur utilité pour retrouver des tas d'autres objets, appareils ou véhicules.
Dans la cité phocéenne, la victime avait « planqué » la balise dans son scooter, par précaution sans doute, mais c'est ce qui a permis aux autorités de suivre les braqueurs.
Un AirTag salvateur !
Informés de la présence de la balise, les policiers ont attendu que celle-ci sorte de son sommeil. Le même jour, à peine un peu plus tard dans la soirée d'ailleurs, la balise un temps disparue des écrans radar est réapparue, dans une citée située dans le même arrondissement. La brigade anti-criminalité (Bac) a alors concentré ses efforts sur le lieu et repéré deux individus correspondant au signalement, âgés d'une vingtaine d'années.
À peine trois heures après le vol, les deux suspects ont ainsi été appréhendés et placés en garde à vue. La balise AirTag a permis aux forces de l'ordre de résoudre rapidement l'affaire, en exploitant la géolocalisation.
L'utilisation de balises géolocalisées pour traquer les criminels devient de plus en plus courante. Cet épisode à Marseille illustre la façon dont des gadgets du quotidien, détournés de leur usage initial, deviennent des outils précieux pour les forces de l'ordre, renforçant au passage les moyens de la justice.
Source : La Provence