Attention aux arnaques ! Et c'est le fisc qui le dit - Capture d'écran © Mélina Loupia pour Clubic
Attention aux arnaques ! Et c'est le fisc qui le dit - Capture d'écran © Mélina Loupia pour Clubic

La Direction générale des finances publiques alerte sur une recrudescence d'arnaques par e-mail usurpant l'identité. Ces messages frauduleux promettent de faux remboursements ou menacent de poursuites pour impayés.

On y est. La trêve estivale touche à sa fin et avec elle son lot de désagréments : embouteillages, rentrée scolaire et... impôts. Alors que les avis d'imposition commencent à tomber, les cybercriminels n'ont qu'à se baisser pour ramasser vos données personnelles.

Et comme chaque année, ils déploient le même arsenal d'arnaques, toujours plus sophistiquées, toujours plus crédibles. C'est la raison pour laquelle le fisc, dont l'identité est usurpée, prend les devants et prévient. « Attention aux arnaques ! ». Le message semble clair, mais quelques contribuables peuvent encore céder à la tentation d'une promesse de remboursement d'un trop-perçu.

Alerte sur le site des impôts : gare aux e-mails frauduleux !

Fin des banalités donc, pour le site officiel des impôts qui prévient à la fois les contribuables que les escrocs : les tentatives d'arnaques se multiplient.

Le fisc attire votre attention sur le fait qu'ils usurpent son identité pour vous envoyer un e-mail qui semble provenir de la Direction générale des Finances publiques. Ces messages prennent différentes formes en fonction du calendrier fiscal :

  • Le bon vieux classique du remboursement mirobolant : « Félicitations ! Après examen de votre dossier, vous avez droit à un remboursement de 3 000 euros ! ». Trop beau pour être vrai ? C'est bien le cas ;
  • La menace qui fait froid dans le dos : « Attention ! Vous avez des arriérés d'impôts. Payez immédiatement avant saisie ou passage d'un huissier ». De quoi vous faire paniquer et agir sans réfléchir ;
  • Le faux avis d'imposition : un document qui ressemble comme deux gouttes d'eau à un vrai, avec un en-tête officiel et tout décorum. Sauf qu'il contient un lien piégé ;
  • L'arnaque au numéro surtaxé : Certains sites malveillants affichent de faux numéros commençant par 0899 ou 0891. Au bout du fil ? Aucune personne du fisc, mais une belle addition sur votre facture téléphonique.

Ces e-mails sont souvent truffés de détails qui leur donnent un air officiel : logo des impôts, en-tête du ministère des Finances, fausse signature d'agent... De quoi tromper même les plus méfiants d'entre nous.

Les e-mails du fisc ne sont pas toujours légitimes - © mayam_studio / Shutterstock
Les e-mails du fisc ne sont pas toujours légitimes - © mayam_studio / Shutterstock

Comment éviter de tomber dans le panneau ?

En complément de l'avertissement officiel du fisc, il existe des moyens simples pour déjouer ces arnaques et protéger vos données personnelles.

La règle d'or : le fisc ne vous contactera jamais de cette façon pour vous annoncer directement un remboursement ou tout autre objet. Tous les échanges importants se font depuis votre espace personnel sécurisé sur impots.gouv.fr. Si vous recevez cette information par e-mail, c'est bon pour votre dossier de spams. Ensuite, l'observation. Vérifiez toujours l'adresse de l'expéditeur. Les vrais e-mails des impôts se terminent invariablement par « @dgfip.finances.gouv.fr ». Tout autre domaine est suspect, voire à bannir.

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De même, ne cliquez jamais sur les liens contenus dans ces e-mails. Ils peuvent vous rediriger vers des sites frauduleux qui imitent à la perfection le site officiel des impôts. Là encore, un e-mail légitime ne contient pas de lien. Si l'annonce de l'e-mail concerne votre situation fiscale, rendez-vous sur le site officiel pour la vérifier. Bien souvent, les services des Impôts accordent toujours un délai raisonnable en cas de paiement. Ne cédez pas au caractère urgent d'un e-mail, c'est l'un des signes d'une escroquerie, tout comme le fait de vous demander vos coordonnées bancaires par e-mail. Eh oui, l'administration fiscale possède déjà ces informations.

Enfin, et même si les escrocs ont révisé sur un Bescherelle et un Bled, a contrario des courriels officiels, les leurs contiennent encore quelques coquilles.

Source : Impôts.gouv