Le rétrogaming connait lui aussi ses dérives, avec des alternatives parfois moins coûteuses, mais totalement illégales (et possiblement dangereuses) © WildSnap / Shutterstock.com
Le rétrogaming connait lui aussi ses dérives, avec des alternatives parfois moins coûteuses, mais totalement illégales (et possiblement dangereuses) © WildSnap / Shutterstock.com

Les douanes de Turin (Italie) ont intercepté récemment des milliers de consoles rétrogaming venues de Chine. Des produits de contrefaçon, qui ne répondent à aucune norme de sécurité et qui violent de nombreux droits d'auteur.

Voilà quelques années déjà que le rétrogaming est au cœur de l'attention de nombreux joueurs désireux de renouer avec la passion du jeu vidéo, souvent en provenance des années 1980 et 1990 (comme le propose aussi la fameuse Recalbox). Si certains éditeurs n'ont pas hésité à lancer officiellement des répliques dédiées (Nintendo, SEGA, PlayStation…), le marché est également inondé par des clones et autres contrefaçons.

Un trafic de jeux vidéo de contrefaçon épinglé par la douane italienne

Tout récemment, c'est la douane italienne qui a pu intercepter un lot de consoles qui « rappellent dans leur forme et leurs caractéristiques, sans en posséder les licences, les icônes consoles rétro des producteurs officiels ».

De fausses consoles Nintendo, Atari, SEGA et consort donc, au sein desquelles étaient préinstallés de nombreux jeux vidéo du siècle dernier, et notamment Super Mario Bros ou encore Street Fighter.

Le tout premier Super Mario Bros sur NES © Nintendo
Le tout premier Super Mario Bros sur NES © Nintendo

Selon le colonel Alessandro Langella : « Ce sont environ 12.000 consoles sur lesquelles étaient illégalement mémorisés plus de 47 millions de jeux vidéo pirates qui ont été saisies, pour une contrevaleur estimée à plus de 47,5 millions d’euros. »

Des violations de droits d'auteur, mais aussi un vrai danger

Les autorités précisent que neuf personnes de nationalité italienne ont été arrêtées et sont poursuivies pour commerce de contrefaçon, fraude commerciale, recel et violation du droit d'auteur.

Après un premier modèle en 2019, SEGA a lancé sa Mega Drive 2 Mini en 2022 © SEGA

Outre la violation des droits d'auteur, la douane italienne met en garde face aux normes de sécurité de l'Union européenne, qui ne sont pas respectées ici. De quoi susciter possiblement certains soucis de surchauffe ou de court-circuit.

Selon les autorités italiennes, il s'agit là d'un vaste réseau en provenance de Chine, dont les machines étaient destinées à être revendues dans certaines boutiques, mais aussi (et surtout) en ligne.

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Source : 20 Minutes