Le logo de Meta AI affiché sur un smartphone, avec le logo de Meta en fond © Poetra.RH / Shutterstock
Le logo de Meta AI affiché sur un smartphone, avec le logo de Meta en fond © Poetra.RH / Shutterstock

Le géant américain vient d'obtenir au Royaume-Uni l'autorisation de récolter des données sur Instagram et Facebook. Des données qui vont servir à alimenter les IA de Meta.

Depuis un peu moins de deux ans et l'émergence du phénomène IA, les géants de la tech multiplient les méthodes pour essayer de récolter le plus de données possibles. Des données qui peuvent être couvertes par le droit d'auteur, comme par exemple celles qui sont à l'origine du procès intenté par le New York Times contre OpenAI, ou simplement être des données personnelles, comme celles présentes sur les réseaux sociaux. Et ce sont ces dernières que Meta pourra utiliser à l'avenir au Royaume-Uni.

Facebook et Instagram vont partager leurs données avec les IA de Meta

Est-ce qu'outre-Manche, on a décidé d'être moins regardant sur la protection des données personnelles qu'au niveau de l'Union européenne, où le Règlement général sur la protection des données (RGPD) est devenu une référence mondiale ? C'est ce qu'il semble au vu de cette annonce.

En effet, Meta vient d'obtenir le droit au Royaume-Uni d'entraîner ses différentes IA en utilisant les posts et les commentaires qui sont laissés par les résidents de ce pays sur les réseaux sociaux Facebook et Instagram.

© Koshiro K / Shutterstock.com
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Le régulateur britannique, la première étape européenne de Meta ?

Une décision intéressante quand on sait que cet été, Meta avait dû justement renoncer à cette mesure sur le territoire de l'Union européenne. Le groupe de Mark Zuckerberg avait ainsi plié à la suite de nombreuses critiques et d'une plainte déposée par l'association spécialisée dans la défense de la vie privée, None of Your Business.

Le régulateur des données britanniques, l'Information Commissioner Office (ICO) a lui pris le contre-pied, puisqu'il a donné son autorisation à Meta. L'autorité en charge de la protection des données a justifié son choix en expliquant que Meta rendra plus facile à l'avenir la possibilité de refuser le partage de ses données.

Meta pourra-t-il utiliser cette première expérimentation comme preuve de sa bonne foi, pour que l'Europe soit plus tolérante à l'avenir ? Et faire en sorte que les pays du Vieux Continent, dont la France, valident finalement la récolte des données de leurs citoyens ?

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Source : PhoneArena