Meta poursuit son ascension dans le domaine de l'intelligence artificielle (IA). La société vient d'annoncer le déploiement de son agent conversationnel Meta AI dans 21 pays supplémentaires. Encore une fois, la France manque à l'appel, et cela risque de perdurer encore longtemps…
Là où elle est disponible, Meta AI est accessible depuis un navigateur Web ou via les applications phares de l'entreprise : Facebook, WhatsApp et Instagram. Le chatbot est en mesure d'échanger avec les utilisateurs sur divers sujets, de leur donner des détails sur un message spécifique de leur fil d'actualité, mais également de générer des images.
Meta AI va prendre en charge 7 langues supplémentaires
« Nous allons déployer Meta AI dans 21 nouveaux pays à travers le monde, en commençant aujourd'hui par le Royaume-Uni, le Brésil et d'autres pays d'Amérique latine et d'Asie. Elle arrivera bientôt au Moyen-Orient pour la première fois », écrit la firme de Mark Zuckerberg dans un billet de blog. Dans ce contexte, l'IA va prendre en charge sept langues supplémentaires, dont l'arabe, l'indonésien, le thaïlandais et le vietnamien.
Grâce à son lancement au travers de plateformes utilisées par des milliards de personnes, Meta AI est « en bonne voie » pour devenir l'assistant le plus utilisé au monde, avec près de 500 millions d'utilisateurs actifs chaque mois.
En outre, Meta AI sera bientôt disponible sur les Ray-Ban Stories 2 pour les utilisateurs du Royaume-Uni et d'Australie. L'assistant est en mesure de décrire tout ce que le porteur regarde, par exemple en lui indiquant la race d'un chien ou l'espèce d'une plante, mais également traduire en temps réel des panneaux ou un menu dans une autre langue.
Toujours pas d'Europe en ligne de mire
En revanche, l'arrivée de l'IA au sein de l'Union européenne (UE) semble encore lointaine. En effet, l'entreprise craint que les réglementations comme le Digital Markets Act et le RGPD ne l'obligent à apporter des changements non souhaités à ses fonctionnalités. Elle refuse également de lancer ses IA multimodales sur le Vieux Continent, tout comme Apple qui a choisi de ne pas y déployer Apple Intelligence.
Dans une lettre adressée aux régulateurs européens il y a quelques semaines, Meta assurait que sans changement, « le développement de l'IA se fera ailleurs, privant les Européens des avancées technologiques dont bénéficient les États-Unis, la Chine et l'Inde ».
- Intégration multiplateforme
- Modèles open-source Llama 3
- Fonctionnalités de génération d'images et vidéos
Source : Meta
Le business de Meta c’est la publicité, si possible ciblée, et pas autre chose. L’objectif de l’IA pour eux c’est juste augmenter le temps devant un écran pour te jouer de la pub. Si aucun de leurs concurrent, dans le domaine de la publicité donc, ne dispose de cette arme addictive qu’est l’IA, ils n’ont aucun intérêt à la déployer. Si par contre, un concurrent y parvient, au hasard Microsoft qui passe lui aussi progressivement au modèle de la publicité mais qui n’y est pas encore, alors là Meta sera gêné parce que ça pourrait leur faire perdre des parts du gâteau publicitaire.
