Meta, comme beaucoup d'autres géants du secteur, veut pouvoir développer des data centers dont l'alimentation est assurée par l'énergie nucléaire. Sauf que, quelques fois, la nature peut se mettre en travers de la route !

Des abeilles réunies sur leur ruche © Beeguard
Des abeilles réunies sur leur ruche © Beeguard

Ce n'est maintenant plus un secret pour personne. Le développement de l'intelligence artificielle va nécessiter la création de data centers de grande ampleur, et extrêmement gourmands en énergie – au point que cela se fait déjà ressentir sur les factures d'électricité de la population aux USA. Et la demande est telle que les GAFAM se tournent depuis un peu plus d'un an vers le nucléaire. C'est aussi le cas de Meta, qui a malheureusement dû faire face à un imprévu étonnant.

Une espèce d'abeilles rare découverte sur le site d'un futur data center

On sait que Microsoft s'intéresse à l'énergie nucléaire. Mais aussi Amazon. Et aussi, Meta. Le groupe de Mark Zuckerberg voulait ainsi construire un nouveau data center aux États-Unis pour le développement de ses IA, qui allait bénéficier de l'électricité produite par une centrale nucléaire actuellement en fonctionnement.

Sauf que, selon une information du Financial Times, Meta a dû annuler en catastrophe ce projet après la découverte d'une espèce d'abeille rare au niveau du terrain sur lequel devait être construit le data center. Dans une conférence tenue la semaine dernière au sein de l'entreprise, Mark Zuckerberg a expliqué qu'il devait annuler le projet à cause des nombreux soucis réglementaires qu'allait créer cette découverte.

© aerophoto / Shutterstock
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Le tout premier projet de Meta utilisant de l'électricité d'origine nucléaire

Et c'est clairement la mort dans l'âme que le patron de Meta a dû faire cette annonce. Car ce projet était normalement le tout premier data center IA du groupe qui devait être alimenté par l'électricité produite par une centrale nucléaire. En annulant ce deal, Meta affiche du retard dans le domaine, quand ses concurrents signent eux des contrats avec des producteurs d'énergie d'origine nucléaire à travers les États-Unis.

Le Financial Times n'a pas donné d'informations quant à la recherche par Meta d'un nouveau site dénué d'espèce rare pour la construction de son data center. Mais vu l'importance de plus en plus grande prise par ses modèles d'IA open source Llama, le groupe va devoir raidement trouver une alternative.