Le gouvernement chinois continue à vouloir verdir son économie. Et pour ce faire, il vient de faire voter la première loi de son histoire dédiée à son objectif d'atteindre la neutralité carbone.
Si l'on veut pouvoir réduire le taux de CO2 dans l’atmosphère afin de combattre les effets du dérèglement climatique, il est nécessaire que les plus gros pollueurs de la planète cherchent à limiter leur impact sur l'environnement. Et dans ce domaine, les pays les plus importants sont, comme on s'en doute, les deux premières économies mondiales : les États-Unis et la Chine. Et si dans ce domaine, avec l'élection de Donald Trump, on peut s'attendre à ce que les USA ne multiplient pas les actions écologiques, la Chine elle de son côté se dote d'outils pour baisser fortement ses rejets en dioxyde de carbone.
Une neutralité carbone visée pour 2060 par la Chine
C'est un pas en avant majeur que vient de faire la Chine. Une nouvelle loi sur l'énergie vient en effet d'être votée lors d'une session du Comité permanent de l'Assemblée nationale populaire de Chine, qui comprend neuf chapitres, et qui a pour objectif de mener la Chine à la neutralité carbone à l'horizon 2060.
Pour rappel, la Chine s'attend à vivre son pic d'émission de gaz carboniques en 2030, après quoi, elle va voir ces rejets diminuer, jusqu'à la neutralité carbone d'ici 2060. Le pays subit comme beaucoup les effets chocs du dérèglement climatique, avec notamment la multiplication de violentes vagues de chaleur et de très fortes inondations.
La Chine deviendra-t-il le pivot de la transition écologique mondiale ?
La seconde économie mondiale est un acteur ambivalent dans la question écologique. Car si la Chine est le premier pollueur au monde, elle est aussi le leader dans de nombreuses industries de l'énergie propre. Elle est ainsi de très loin le plus grand consommateur dans des domaines aussi divers que les véhicules électriques, les installations solaires ou bien les éoliennes.
La loi qui vient d'être votée couvre des problèmes aussi différents que le développement énergétique, les systèmes de marché, les réserves ou bien l'innovation technologique. Elle devrait permettre à la Chine de se présenter en grand patron de cette question lors de la prochaine Cop 29 qui se tiendra en Azerbaïdjan, face à des États-Unis dont le chef de l'exécutif st un grand promoteur des énergies hydrocarbures.
Source : ESG News