Le géant du e-commerce s’apprête à transformer son assistant vocal en un véritable agent autonome. Après des mois de reports, la refonte générative sera présentée le 26 février à New York.
Amazon relève le défi des assistants intelligents avec une refonte majeure d’Alexa. L’assistant vocal historique abandonne son architecture rigide pour adopter des large language models capables d’actions complexes.
- Design épuré
- Fonction enceinte audio connectée
- Qualité du son
Une mutation technologique sous haute tension
Contre toute attente, le géant de Seattle a choisi les modèles Claude d’Anthropic plutôt que ses solutions internes. Les premières versions basées sur l’IA maison affichaient des temps de réponse inacceptables (6-7 secondes), selon des sources proches du projet. Ce revirement stratégique marque un rare cas où Amazon privilégie une technologie tierce.
L’équipe de Rohit Prasad, responsable de l’AGI chez Amazon, a dû résoudre trois problèmes majeurs : réduire les hallucinations (réponses inventées) à « près de zéro », améliorer la fiabilité des requêtes enchaînées et garantir une latence inférieure à 2 secondes. Un défi amplifié par les 500 millions d’appareils compatibles Alexa à travers le monde.
« Lorsqu’un agent IA passe une commande ou règle votre thermostat, la marge d’erreur doit être infinitésimale » explique un ingénieur ayant travaillé sur le projet. Amazon aurait réalisé plus de 1,2 million de tests scénarisés pour valider les réponses de la nouvelle Alexa avant son lancement.
La version « classique » restera gratuite mais ne recevra plus de mises à jour. Le nouveau service « Remarkable Alexa », disponible en accès limité dès février, proposera :
- Des conversations contextuelles sur plusieurs requêtes
- L’exécution automatisée de tâches (réservations, achats)
- Des recommandations personnalisées cross-appareils
Le service premium (5 à 10$/mois) devra convaincre 14 millions d’abonnés pour compenser les pertes historiques de la division. Un pari audacieux alors que 68% des utilisateurs actuels déclarent ne pas vouloir payer pour des fonctionnalités « avancées » selon une étude récente.
Source : The Verge