La planète est inhabitée par l’homme à 85%. Nous occupons ou avons modifié/exploité/détruit 15% de sa surface environ. L’humanité représente 0.01% de la biomasse sur Terre, 35.9% de la biomasse des mammifères, 2.5% de la biomasse animale totale. Ces chiffres en apparence cohérents cachent une autre réalité, car l’humanité et ses animaux d’élevage représente alors 96% de la biomasse des mammifères. Il y a infiniment plus d’animaux d’élevage sur Terre que d’humains, avec les effets désastreux que cela engendre (c’est bien pire que les voitures). Pour la consommation humaine, chaque année, nous tuons 85 milliards d’animaux terrestres, 375 milliards d’animaux marins (dont 250 milliards de crevettes), et 1600 milliards de poissons sauvages. La planète a connue des changements radicaux et des catastrophes majeures depuis 4,5 milliards d’années, et elle s’en est toujours remise. La vie s’est éteinte massivement à certaines périodes, puis a réapparue peu à peu. Il est estimé qu’après l’extinction de l’homme, il faudra entre 3 et 7 millions d’années pour que la biodiversité reprenne un niveau comparable à ce qu’elle était avant son apparition. On peut continuer longtemps comme ça, mais le CO2 est le cadet de nos soucis. C’est une jolie carotte tendue par « l’écologie politique », parce-que c’est facile de montrer qu’on agit dessus. Mais nous avons des problèmes bien plus graves (la pollution massive de l’air, de l’eau et des sols entre autres exemples).
Si vous êtes soucieux d’écologie, c’est à dire de la vie sur Terre , vous savez que le véhicule électrique est une aberration, qui de plus, ne change rien à la pollution aux particules fines, qui est bien pire que le CO2, car elle tue directement. Accessoirement, un VE nécessite 2x plus de CO2 pour sa construction, et il ne faut pas oublier l’impact de la production d’électricité pour les recharger, qui n’est pas neutre. Le VE devait n’être qu’une solution temporaire, de transition, de sobriété, pour des petits véhicules. Il se vend majoritairement des véhicules sportifs, SUV, berlines. C’est n’importe quoi.
Vous savez aussi que les villes sont une aberration, exploitant le grégarisme humain, concentrant pour mieux contrôler et pousser à la consommation (pression du groupe, regard de autres), qu’elles sont très polluées (même sans voitures) par cette forte concentration d’êtres humains qui rejettent du CO2, fument, cuisinent, se chauffent et j’en passe. Si vous regardez la qualité de l’air, il est très souvent médiocre ou mauvais dans les villes, même celles où peu de véhicules circulent (ZFE). L’air est globalement meilleur tout au long de l’année dans les zones de montagne à faible densité (même si ces zones sont aussi impactées par la pollution des villes).
Je pourrais vous faire un roman, sourcé, avec des livres et études scientifiques à consulter, mais le CO2 est une arme politique de manipulation des masses. Les personnes qui commencent à avoir conscience de l’impact désastreux des activités humaines sur la Terre et sont touchées par cela, mais sans vraiment connaitre le sujet en détail, ont besoin qu’on leur donne de l’espoir. C’est uniquement à ça que sert la politique « écologique ». La seule façon de faire de l’écologie, ce serait de faire ce qui était préconisé par l’analyse du rapport Meadows à l’époque, c’est à dire cesser toute politique de « croissance » (qui est une décroissance du vivant, car pour faire « croitre » notre monde virtuel, nous pillons et détruisons le monde réel, ce qui impacte massivement la vie sur Terre). Les humains n’ont pas envie de ça, donc on a inventé l’écologie politique, pour faire croire qu’on a une solution, mais c’est un leurre. L’écologie politique est basée sur une croyance, une hypothèse, celle qu’on va parvenir au fameux découplage, c’est à dire à continuer à faire « croitre » notre monde virtuel de plus en plus tout en réduisant de plus en plus notre impact sur la Terre. Quelle personne bien informée peut croire à cela ?
Ce message a engendré une pollution certaine, puisqu’en dehors des effets délétères engendrés par les datacenters en général, j’ai soumis cette prose, que j’ai rédigé seul comme toujours, à la recherche approfondie de Perplexity, pour vérifier la pertinence et la cohérence du propos. Je vous invite à le faire si vous doutez. Et surtout, si vous êtes bernés par ces histoires de CO2, je vous invite à commencer à vous renseigner sur les sujets les plus faciles comme la 6e extinction de masse et la pollution massive que nous engendrons, au travers d’ouvrages et de rapports scientifiques. Ne prenez rien pour argent comptant, multipliez le plus possible les sources et privilégiez le savoir aux croyances.