Avant tout un résultat de piètre qualité et des écarts colorimétriques désastreux, mais aussi une détérioration de la mécanique d'impression à plus ou moins long terme. Pour l'environnement bureautique, les papetiers classifient leurs offres avec les lettres A, B et C correspondant respectivement à une qualité d'impression haut, milieu et entrée de gamme
Quel que soit le classement, il faut savoir différencier la qualité de ces papiers. Quatre grandes caractéristiques permettent de comparer les produits. Il y a la blancheur du papier, sa rigidité, son comportement lors du passage dans l'imprimante et, enfin, son état de surface Ce contrôle se fait idéalement à l'aide de la fiche technique du papetier ou bien des informations livrées sur l'emballage de la ramette. La blancheur représente le pourcentage de lumière réfléchie par la surface du papier. On l'évalue à la lumière naturelle et non sous une lampe.
Pour mesurer la rigidité, on peut faire glisser deux feuilles de papier depuis une surface plane vers le vide et déterminer laquelle se courbe le plus rapidement. On peut également apprécier cette rigidité à la main... Pour sa part, le passage dans le moteur d'impression est étroitement lié à cette rigidité. Le classique bourrage de papier est le plus souvent dû à un manque de rigidité. Quant au critère de l'état de surface, il s'appuie sur la porosité du papier, déterminée par la répartition homogène des fibres de cellulose sur l'ensemble de la feuille.
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Les tests d'impression
A effectuer impérativement avant de choisir son papier, les tests d'impression en qualité texte et graphique sont aussi l'occasion de s'assurer que la page imprimée conserve une bonne tenue et reste notamment plate, signe que le papier possède un taux d'humidité correct.
Lorsque le bon consommable a été choisi, reste à l'acheter. Les sources d'approvisionnement sont multiples et la volumétrie demeure le meilleur levier de négociation si on est en mesure d'acheter en grande quantité.
Les papetiers fabriquent des papiers différents, une preuve que leurs consommables sont adaptés aux différents matériels et technologies d'impression.
Ainsi, dans un environnement bureautique, la qualité du papier revêt-elle une importance secondaire lorsqu'on utilise le laser. Attention cependant de ne pas descendre en dessous d'un grammage de 70 g si l'on veut éviter les bourrages de papier. L'impression jet d'encre est plus exigeante et requiert parfois un papier couché, communément appelé papier glacé. Sa principale caractéristique est de posséder une couche pigmentaire qui assure la cohésion extérieure de la feuille en obstruant les porosités de la surface du papier afin que l'encre n'y pénètre pas. Selon le résultat recherché, il faut aussi choisir entre un papier jet d'encre mat ou brillant.
Enfin, même s'il parait évident pour beaucoup, l'usage de papier recyclé n'est pas toujours systématique quand il n'est tout simplement pas possible parce que le périphérique d'impression n'en accepte pas... Ces supports offrent pourtant une qualité très acceptable dans beaucoup de cas. La polyvalence de l'imprimante est alors capitale si l'on veut jongler entre papier luxueux, ordinaire et recyclé.
Conclusion
La meilleure imprimante ne saurait se passer de bons consommables. Les cartouches d'encre et de toner conçues par les fabricants sont une source d'approvisionnement privilégiée à la fois pour la qualité et le gage de bon fonctionnement qu'elles sont censées fournir. Mais il demeure difficile de jouer sur leur prix sans les acheter en grande quantité ou sans une vraie réflexion sur la manière d'imprimer dans l'entreprise.
C'est de plus en plus vers cela que tendent les entreprises : connaitre leurs usages afin de déterminer quelle solution déployer. Le MPS (Managed Print Services) n'est plus seulement réservé aux grands comptes : Des solutions adaptées, packagées ou non, existent aussi pour les PME et les TPE.