L'éditeur d'antivirus Kaspersky a publié une étude au sujet de la sécurité des points d'accès WiFi ou Bluetooth parisiens. De quoi mettre en avant les points faibles et points forts des réseaux sans fil de la Capitale. Menée du 22 au 25 novembre dernier dans le quartier de La Defense et dans d'autres quartiers parisiens, cette étude consistait à détecter les hotspots WiFi ou terminaux Bluetooth présents lors d'un parcours en automobile (wardriving), un ordinateur scannant alors en temps réel les points d'accès.
Côté WiFi, ce sont 1000 points d'accès qui ont été détectés, près de 80% d'entre eux étant assez récents, permettant d'atteindre des débits de 54 mbps. Comparé à d'autres capitales européennes, cette vitesse de connexion est la plus répandue à Paris, seuls 68% des londoniens supportant le WiFi 802.11g. Ce chiffre est porté à 36% pour la Chine.
En terme de sécurité des points d'accès WiFi, si en Chine (60%), en Allemagne (55%) ou à Londres (50%), les hotspots ne possèdent aucune méthode de chiffrement des informations transmises sans fil, ce n'est pas le cas du réseau parisien qui semble beaucoup plus sécurisé. Kaspersky précise en effet que près de 78% des hotsposts WiFi parisiens utilisent les protocoles WEP ou WPA, contre 22% qui sont donc « ouverts » et de ce fait utilisables par tous. A noter enfin que la grande majorité des utilisateurs allument leur point d'accès sans le configurer, plus de 70% d'entre eux gardant un nom de la borne Wifi (SSID) inséré par défaut.
Côté Bluetooth, ce sont 1300 terminaux équipés de cette technologie qui ont été détectés. Plus de 60% d'entre eux ont d'ailleurs été des téléphones mobiles contre 15% des Smartphones et téléphonie (pour les oreillettes sans fil) ou le réseau (partage de connexion Internet utilisé dans 66% des terminaux). Reste à savoir si au delà des liaisons sans fil à proprement parler, les terminaux les utilisants sont également sécurisés...